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||| Petites Infos ||| Age réel: 21 ans Orientation sexuelle: Inconnue. Groupe: humain Nationalité: Anglaise Métier: Étudiant en journalisme, serveur à mi-temps en restaurant
||| Caractère |||
Je pense que la première chose que l'on peut remarquer sur ma personnalité, c'est que je suis quelqu'un de très investi dans ce que je fais. Je suis très travailleur, faut dire que j'aime ce que je fais, au point de me montrer souvent très peu respectueux au niveau de la loi, mais la plupart du temps je ne m'en rends pas vraiment compte... bon, souvent c'est parfaitement volontaire et réfléchit. Je sais très bien comment faire pour ne pas me faire choper par les flics. Faut dire que j'ai de l'expérience maintenant. Je sais comment me débrouiller pour me faufiler partout, je suis assez doué avec les technologies pour m'ouvrir les portes ou dénicher les infos dont j'ai besoin. Au pire si ce n'est pas le cas, je trouve quelqu'un capable de le faire, mais surtout, je n'abandonne jamais.
Quand je suis sur une piste, je me base toujours à fond sur mon instinct, et il me trompe rarement. Bon, c'est vrai que souvent, je suis tellement focalisé sur une chose que j'ai tendance à totalement omettre le reste. C'est notamment vrai pour ma vie de tous les jours, je suis tellement obsédé par ma quête que pour ce qui est de ma personne et ma vie privée, je suis complètement à côté de la plaque. Mais c'est pas grave, c'est pas ma priorité.
Sinon à part ça, je suis très sportif. Faut dire que je m'entraîne quotidiennement, et c'est souvent une question de vie ou de mort... J'en tendance à m'attirer pas mal d'emmerdes. Je suis aussi plutôt résistant, autant physiquement que moralement. J'ai vu des choses pas très joyeuses, mais j'ai toujours finit par retrouver mon objectif, et peu importe le nombre de fois où je me suis fait passer à tabac, me faire coffrer, et le nombre d'os que j'ai pu me péter, rien ne peut me faire perdre ma volonté.
Dernier point, ma vie privée est quasi inexistante. Mes études et mon travail me laissent très peu de temps libre, et je peux facilement négliger les deux quand j'ai une piste. Je m'en sors très bien dans ma formation, mais les différents employeurs que j'ai pu trouver ont été nettement moins patient. J'ai pas vraiment d'ami, ni de proche, juste des relations de travail, et ça me va parfaitement pour le moment. Je vis ma vie à toute allure, et je n'ai pas l'intention de ralentir avant d'être vieux et fatigué.
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||| Histoire |||
Je suis né il y a 21 ans en Angleterre, dans une famille tout ce qu'il a de plus banale. J'étais fils unique, mes deux parents s'occupaient bien de moi, nous vivions tous les trois à la campagne, et ils travaillaient dans une ville voisine. En fait, la situation géographique faisait qu'il n'étais pas particulièrement facile pour moi de jouer avec des enfants de mon age, alors j'avais tendance à être plutôt solitaire sans en prendre conscience d'ailleurs, jusqu'à ce qu'un nouveau voisin vienne s'installer tout près de chez nous. Il y avait seulement un champ qui séparait nos deux maisons, c'est d'ailleurs là que nous nous sommes rencontré, puis que nous avions prit l'habitude de nous rejoindre tous les jours.
J'ai été vraiment très proche de ce garçon. Nous avons grandit ensemble partageant absolument tout. Nous ne pouvions plus nous passer l'un de l'autre. Lorsque nous avions 15 ans, une fête foraine était venue s'installer dans le village tout proche, et malgré notre insistance, nos parents ont formellement refusé de nous laisser y aller. Bien évidemment, nous n'avions rien écouté, et nous avions prévu notre fugue une fois nos parents couché. Je m'étais donc infiltré dehors une fois la nuit noire, sans un bruit pour rejoindre notre point de rendez-vous, un carrefour à l'entré de notre champ. C'est là qu'à la faible lumière d'un réverbère, j'ai pu distinguer deux silhouette : une grande sombre, et une rouge étendue au sol. Mon corps était paralysé, et un froid immense m'avait envahit quand j'avais vu le visage horrifié de mon ami, figé dans la mort. La grande silhouette s'était tourné vers moi, et je n'avais eu que le temps de voir deux longues canines dégoulinantes de sang avant de perdre connaissance.
Après cette nuit-là, ma vie n'a plus jamais été la même. Je ne suis plus jamais passé dans ce champ. J'ai même tout simplement cessé de sortir. Le meurtre de mon ami a été classé sans suite, mais moi j'étais convaincu de ce que j'avais vu, et même si je tenais ma langue, ne voulant pas passer pour un fou, j'étais obsédé à l'idée de retrouver cette créature. Puis le temps a passé, l'amertume et la rancœur ne disparurent jamais, mais ma haine et ma terreur s'effaçant lentement. Puis mes parents m'avaient envoyé en ville faire mes études, loin de la maison familiale bien trop chargée en souvenirs.
Là, je m'étais lentement reconstruit une nouvelle vie. Je voulais en savoir plus sur ce que j'avais découvert, parce que j'étais certain que la créature que j'avais vu n'était pas la seule qui existait. Et je m'étais mis à faire des recherches à recueillir des témoignages, à tenter tant bien que mal de démêler le vrai du faux, ceux qui avaient vraiment vu quelque chose de surnaturel, de ceux qui voulaient se rendre intéressant. À l'époque, j'étais très secret sur tout ce que je pensais, et je faisais le mur à l'internat pour rôder en ville et étonnamment, je pense que j'étais assez doué pour trouver ce que je cherchais. Oui, j'en ai trouvé des créatures surnaturelle, et non, il n'y avait pas que des vampires. Au départ, j'avoue que j'avais été effrayé, puis je m'étais forcé à entrer en contact avec certain d'entre eux. Chose pas vraiment évidente non plus, parce que la plupart m'ignorait, ou démentait le fait de ne pas être humain alors que je les avais surprit à faire des choses qui dépassent l'imagination !
Puis finalement, le temps passant, je suppose qu'un couple a finit par s'habituer à moi, et ils ont finalement décidé de se confier. Ils m'ont raconté leur histoire, leur vie dans ce monde, et beaucoup plus surprenant encore, ils m'ont parlé du code. J'ai été terriblement dégoûté de savoir qu'une telle organisation existait! Ce n'est pas le fait que des humains et non-humains travaillent ensemble qui me pose problème, c'est qu'ils continuent à le cacher au reste de la population! C'est à peu près à cette période de ma vie que je me suis rendu compte que nous vivions quotidiennement dans une mer de mensonge, et ça m'a écœuré. C'est là que m'est venue ma vocation de journalisme: Je veux faire éclater les vérités, et la plus importante d'entre toute, l'existence des non-humains.
Bien sûr, je ne compte pas faire ça n'importe comment. Déjà parce que sans preuves, personne ne me croirait, mais aussi parce que si j'agence mal les choses, ça risque de créer une panique et une chasse aux monstres. Je veux faire comprendre à tout le monde qu'il faut faire la part des choses, et là, vu la nature humaine, y a du boulot...
A cette époque, j'étais toujours à l'école. Je prétendais d'être un mec cool et détendu, et ne me cachais pas de vouloir devenir journaliste, même si je ne révélais pas mes vraies raisons. Et puis j'ai rencontré Daniel. Il a été la première personne a qui j'ai osé me confier par rapport à ce que je savais. J'avais l'impression que je pouvais lui faire confiance à ce propos. D'ailleurs je suppose que j'avais raison, car il ne m'a jamais traité ni de fou, ni de menteur, et n'est jamais allé le répéter. En tout cas, il m'avait aidé à prendre plus confiance en moi, et en ce que je faisais. Une fois notre diplôme obtenu, nous nous sommes séparé, et avons perdu contacte, et moi je suis resté encore un moment dans cette ville, avant de me décider à partir à Ströjvasznja, pensant que c'était le mieux que je puisse faire, bien sûr, je donnais le prétexte de partir faire mes études dans une université plutôt côté.
Actuellement, je suis encore étudiant, ce qui veut dire que je n'ai pas encore ma licence de journalisme. Ça ne m'empêche pas de bosser en amateur pour quelques journaux et sites en ligne, voir de frauder un petit peu. J'ai déjà fait quelques courts séjours en taule après m'être fait grillé, mais rien ne m'arrête. Je passe mon temps à bosser sans me décourager, parce que je vise avant tout mon but ultime, et ça me permet de continuer d'avancer. Je sens que je me rapproche!
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